Le Var en vigilance rouge pluie-inondation et orages : "On est sur le pied de guerre, réunis en cellule de crise", assure le maire d'Hyères
Jean-Pierre Giran, maire d'Hyères dans le Var, réagit aux intempéries qui touchent le département du Var, placé dimanche en vigilance rouge pluie-inondation et orages.
Le Var est placé en vigilance rouge pluie-inondation et orages. La semaine dernière le département a été très touché par les intempéries. Six personnes sont mortes le week-end dernier.
"On est sur le pied de guerre, réunis en cellule de crise. On attend de voir comment les choses se passent", déclare dimanche 1er décembre sur franceinfo Jean-Pierre Giran, maire d'Hyères dans le Var.
franceinfo : Quelle est la situation aujourd'hui ?
Jean-Pierre Giran : On nous promet une journée presque aussi catastrophique que la semaine dernière avec 120, 150, 180 mm de précipitations. Comme cela va tomber sur un sol qui est déjà saturé, on a des risques de débordement de fleuve et de ruissellements très importants. On est sur le pied de guerre, réunit en cellule de crise. On attend de voir comment les choses se passent.
Quels conseils donnez-vous aux habitants ?
Le conseil, c'est de se déplacer le moins possible, sauf s'il y a une nécessité absolue. Il faut rester chez soi, être vigilant, être en permanence en vigilance des informations que nous transmettons sur les téléphones mobiles à tous les habitants qui sont dans la périphérie des fleuves. Recherche d'information et prudence maximum, c'est la leçon qu'on a retiré des évènements de dimanche dernier.
Les conséquences des intempéries de la semaine dernières sont-elles encore visibles ?
Oui, bien sûr. Hyères a été relativement bien protégée par les travaux que nous avons effectués, notamment dans les terres agricoles et en bord de mer. On a été victime à la fois de la submersion marine et de l'écoulement des fleuves. Il y a des dégâts importants et nous sommes inquiets de ne pas avoir été classés dans l'est varois dans l'état de catastrophe naturelle. Le préfet l'a promis. Nous n'imaginerions pas ne pas être classés compte tenu de l'intensité du phénomène que nous avons subis.
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