Intempéries : un bonus-malus pour les assureurs en zones à risque ?
Peut-on continuer à assurer des maisons qui ont été inondées plusieurs fois en quelques mois ? Pour éviter l'explosion des cotisations, et pire, la fuite des assureurs, l'État souhaite les encourager financièrement, à rester dans les zones les plus à risque. Selon une fédération d'assureurs, les cotisations seraient désormais deux fois plus importantes qu'ailleurs sur le bassin d'Arcachon (Gironde). Les régions sujettes aux aléas climatiques sont celles où les tarifs ont le plus augmenté en 12 ans, de 41% en Occitanie, et de 33% dans le sud-est.
Un coût en forte hausse
Certains assureurs auraient même résilié des contrats et cessé leur activité dans des zones à risques. Le gouvernement souhaite donc mettre en place un bonus-malus pour inciter les assureurs à rester dans ces régions. La France serait divisée en zones vertes, oranges et rouges en fonction du risque. Un assureur présent en zone verte contribuerait beaucoup aux financements des mesures de préventions, et ceux présents en zone rouge seraient favorisés. Le coût des dommages liés au climat pourrait augmenter de 50% d'ici 2050.
Parmi Nos sources
Rapport sur l’assurabilité de la France
Livre Blanc Agéa sur les enjeux assurantiels liés au climat. Agéa est la Fédération nationale des syndicats d'agents généraux d'assurances.
Liste non exhaustive.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.