Intempéries : les grandes villes sont-elles plus exposées ?
Les intempéries frappent encore et toujours la France. Elles ont été dimanche 11 juin très localisées, notamment sur les villes. Certaines parlent du phénomène d’îlot de chaleur urbain, qui pourrait être l’une des explications. "Les îlots de chaleur urbains sont des élévations localisées des températures enregistrées en milieu urbain par rapport aux zones rurales", explique Julia Martin. Ce micro-climat est provoqué par deux raisons : l’urbanisme avec des surfaces plus sombres, qui absorbent davantage la chaleur, et par les activités humaines notamment à cause des zones industrielles.
Ruissellement lié à l’urbanisme
"Par endroit, il y a jusqu’à 15 degrés de différence devant la façade d’un immeuble minéral, et celle d’un bâtiment plus petit, plus récent et avec des arbres. C’est un enjeu de société fort", poursuit la journaliste météo. Mais ce n’est pas à cause de ce phénomène qu’il y a eu des inondations à Paris ou à Toulouse dimanche 11 juin dans la soirée.
"Avec près de 20 000 éclairs enregistrés, la journée de dimanche 11 juin a été particulièrement électrique. Ce n’est pas la quantité qui est remarquable mais la soudaineté du phénomène", affirme Julia Simon. Les ruissellements observés sont en partie liés à l’urbanisme. "Impossible pour les sols parisiens, majoritairement bétonnés, d’absorber une telle quantité d’eau. Résultat ? L’eau s’accumule sur les voies et les chaussées", conclut la journaliste.
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