Intempéries : des assurances habitations plus chères à cause des catastrophes naturelles

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Intempéries : des assurances habitations plus chères à cause des catastrophes naturelles
Intempéries : des assurances habitations plus chères à cause des catastrophes naturelles Intempéries : des assurances habitations plus chères à cause des catastrophes naturelles (France 2)
Article rédigé par France 2 - O. Poncelet, D. Sébastien, B. Parayre, L. Bazizin, A. Da Silva
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De nombreux départements français ont été frappés par de fortes pluies et des orages mercredi 19 juin. Conséquence de ces intempéries, les primes d'assurance s'envolent. Certains habitants payent même leur assurance 40% plus cher.

L'heure du premier bilan. Dans le Rhône, les vignes de Laurent Savoye ont été durement frappées par la grêle. La taille des grêlons était comparable à celle de cailloux. Il sera indemnisé pour une partie de sa récolte perdue mais son assurance lui coûte tout de même 12 000 euros par an. Les petites exploitations et les particuliers aussi risquent de payer bien plus cher leur assurance pour leur habitation. "C'est un peu exagéré parce que ce n’est pas de notre faute si le climat change", dénonce un retraité.

6 milliards et demi d'euros

Dans le Beaujolais ou en Gironde, à cause de ces aléas climatiques, les primes d'assurance devraient augmenter de 6% cette année. Mais cette hausse est variable. Assurer un appartement de 40 m² coûte 48 euros en Essonne, contre 104 euros dans les Alpes-Maritimes, par exemple. Les prix augmentent en fonction du risque de sinistres et des aléas climatiques, qui se répercutent sur les primes d'assurance. En 2023, le coût des sinistres climatiques a atteint 6 milliards et demi d'euros.

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