Inondations dans le Sud-Est : le dernier bilan est de 20 morts et 2 disparus
Deux Allemands sont portés disparus dans le secteur d'Antibes (Alpes-Maritimes).
De nouveaux corps ont été retrouvés. Le dernier bilan des graves inondations qui ont ravagé une partie de la Côte d'Azur, donné lundi 5 octobre à 18h30 par la préfecture des Alpes-Maritimes, est de 20 morts et deux disparus. Le corps d'une femme de 82 ans a été découvert à Cannes. Deux Allemands sont portés disparus "dans le secteur d'Antibes".
Le bilan des morts et des disparus est toujours officiellement "provisoire", et le restera tant que les délicates opérations de secours et de déblaiement n'ont pas été menées à leur terme. Mais ces inondations sont déjà parmi les plus meurtrières de ces dernières années.
1 900 foyers toujours privés d'électricité
Sur place, bénévoles et habitants continuent d'unir leurs efforts pour effacer les stigmates des violents orages et des torrents de boue qui ont ravagé cette région, habituée à accueillir des touristes du monde entier. Les équipes d'ERDF tentent de ramener le courant aux 1 900 foyers qui en étaient toujours privés lundi vers 23h30. Une trentaine de groupes électrogènes ont été installés.
Le plus lourd tribut a été payé par Mandelieu-la-Napoule, à quelques kilomètres de Biot, où les secours ont déploré 8 morts, dont le dernier retrouvé lundi en milieu de journée. Tous ont péri pris au piège dans les parkings souterrains de plusieurs résidences, d'où ils tentaient de sortir leur véhicule.
Deux personnes jugées pour des vols
Côté financier, les sinistrés ont commencé à faire leurs comptes. Les assureurs ont mis en place des "procédures d'urgence" pour pouvoir dédommager "dans les deux mois" "une grande partie" des dégâts causés par les inondations. Ils envisagent aussi d'"assouplir" le dispositif d'indemnisation, a annoncé l'Association française de l'assurance, lundi.
Sur le plan judiciaire, deux personnes sont jugées lundi pour le vol d'un autoradio et d'un GPS dans des voitures lors de la catastrophe, et cinq autres sont convoquées à une date ultérieure pour avoir ramassé chewing-gums et sodas à l'extérieur d'un supermarché inondé. Il n'y a pas eu à proprement parler de "pillages" durant les intempéries, a précisé le parquet de Grasse.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.