Dans les Alpes-Maritimes, les sinistrés veulent rentrer chez eux
Un mois après les violentes intempéries qui ont frappé la région, certaines familles sont toujours logées dans des campings.
Un mois après les inondations dans les Alpes-Martitimes, plusieurs familles ont toujours l'interdiction de retourner chez elles. Au Cannet, quelques 160 résidents ont ainsi été relogés dans un camping, pour eux l'attente est interminable. 15 mètres carrés de mobil-home pour loger une famille de cinq personnes, la situation est difficile. "On n'a toujours pas de réponses à nos questions, on essaye de faire le nécessaire pour récupérer ce qui nous reste au hameau et on est dans l'attente tout le temps. Il faut qu'on réclame pour avoir des réponses à ce qu'on veut", explique Dorra Ferchichi, résidente du hameau du Carimaï.
Police municipale
Au bout de l'allée vit une autre famille du hameau du Carimaï, un couple et ses quatre enfants. Eux aussi sont dans l'attente d'un relogement décent. Ils n'ont qu'une volonté retourner enfin chez eux. "Moi ce que je vais rechercher là-bas, c'est les photos de mes parents que je n'ai plus", souffle très ému Patricia Girault, elle aussi résidente du hameau du Carimaï. Sur les lieux du drame qui a fait une victime, deux policiers municipaux interdisent toujours l'accès à ce lotissement HLM. Malgré des pavillons fragilisés et une colline qui menace de s'effondrer, les familles pourront de nouveau accéder à leur domicile quatre heures maximum. Ils seront encadrés par la police municipale.
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