Avant la tempête Alex survenue vendredi 2 octobre, de violentes intempéries avaient déjà touché le Sud-Est. En effet, le 23 novembre 2019 dans le Var et les Alpes-Maritimes, de violents orages sont suivis d'une incontrôlable montée des eaux : l'équivalent de trois mois de pluie en 36 heures. Le 1er décembre, dans la même région, le scénario se reproduit : en dix jours, douze personnes périssent. Le bilan humain est très lourd et les dégâts matériels sont considérables. En octobre 2015, quatre personnes décèdent à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), prises au piège dans un parking souterrain. Dans la nuit du 3 octobre, 20 personnes perdent la vie. En janvier 2014, l’Argens, dans le Var, sort de son lit et balaie tout sur son passage. D’autres crues à redouterDepuis une dizaine d'années, la Côte d'Azur est le théâtre d'inondations meurtrières. Selon les spécialistes, ces tragédies à répétition s’expliquent en partie par la hausse des températures. "L’explication tient essentiellement dans le réchauffement climatique avec la hausse de la température de la Méditerranée : plus elle est chaude, plus elle libère de l’eau dans l’atmosphère. Des événements de plus en plus intenses sont à redouter", affirme Ludovic Lagrange, météorologue. Les scientifiques parlent de tropicalisation du bassin méditerranéen.