Au lendemain des intempéries historiques qui ont frappé l'Hérault, l'heure est au décompte des dégâts occasionnés par les inondations. L'addition est lourde pour les commerçants, d'autant plus que la plupart ne pourront pas reprendre leur activité avant une semaine, comme à Plaissan, une des communes les plus touchées, où s'est rendu une équipe de France 3, mercredi 1er octobre.Environ 60 communes en état de catastrophe naturelleLe tatoueur de Plaissan, notamment, ne peut pas rouvrir tant que son salon n'est pas aseptisé. Il craint que les assurances refusent de couvrir le dégât des eaux. Pour d'autres, c'est le matériel qui a rendu l'âme, comme le compresseur d'une fabricante de tapis.Mardi, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé qu'une soixantaine de communes de l'Hérault bénéficieraient de l'état de catastrophe naturelle, qui devrait permettre aux commerçants d'être indemnisés.