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Inondations de 2014 : le maire de Lamalou-les-Bains mis en examen pour homicide involontaire

En septembre 2014, quatre personnes étaient mortes dans cette ville thermale de l'Hérault. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Deux corps ont été retrouvés dans ce camping-car, le 18 septembre 2014 à Lamalou-les-Bains (Hérault). (PASCAL GUYOT / AFP)

La crue avait fait quatre victimes. Le maire divers gauche de Lamalou-les-Bains (Hérault), Philippe Tailland, a été mis en examen pour homicide involontaire dans le cadre d'une information judiciaire ouverte après les inondations meurtrières de septembre 2014, rapporte l'AFP jeudi 10 novembre.

Dans cette affaire, six personnes ont été entendues depuis mardi dans les locaux de la gendarmerie de Pézenas puis déférées à Béziers. Outre le maire, deux employés de la commune, l'un chargé du camping et l'autre des travaux, ont été mis en examen pour homicide involontaire.

Trois autres personnes, dont Marcel Roques, le prédécesseur de Philippe Tailland, maire divers droite de la station thermale de 1989 à 2014, et deux responsables municipaux, ont été déférées jeudi dans l'après-midi devant un juge d'instruction de Béziers désigné après l'ouverture d'une information judiciaire.

Un camping placé en zone inondable

Dans la nuit du 17 au 18 septembre 2014, une violente crue de la rivière Bitoulet avait provoqué la mort de quatre personnes dans la station thermale, située à 35 km au nord de Béziers. Les victimes, un couple et une femme et sa fille, séjournaient dans le camping municipal qui surplombait d'environ 3 mètres le cours d'eau, long d'une dizaine de kilomètres, qui se jette dans l'Orb.

Installé en 1982, le camping était placé dans une zone déclarée inondable en 1989 dans ce département fréquemment touché par des orages cévenols, qui provoquent des crues brutales, engendrant à leur tour des inondations destructrices.

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