Saint-Martin : la gendarmerie reconnaît une "erreur de sémantique" à propos de la prison
Contrairement à ce qui avait été annoncé samedi par la gendarmerie, il n'y a pas eu d'évasion dans la prison située dans la partie néerlandaise de l'île de Saint-Martin affirme le général Jean-Marc Descoux, qui dirige les forces de gendarmerie dont la mission est de rétablir l'ordre.
Il n'y a pas eu d'évasion dans la prison située dans la partie néerlandaise de l'île de Saint-Martin, a confirmé dimanche 10 septembre à franceinfo le général Jean-Marc Descoux, qui dirige les forces de gendarmerie dont la mission est de rétablir l'ordre, quatre jours après le passage de l'ouragan Irma qui a dévasté une grande partie de l'île.
La gendarmerie avait annoncé samedi que 250 prisonniers s'étaitent évadés d'une prison de Saint-Martin, située sur la partie néerlandaise de l'île suite au passage de l'ouragan Irma. La capitaine de gendarmerie Amelle Ayoubi avait alors déclaré que "la maison d'arrêt de Pointe-Blanche a subi de graves détériorations et une brèche s'est faite dans une des cloisons, ce qui a permis à 250 détenus de recouvrer leur liberté".
Le général Jean-Marc Descoux a reconnu une "erreur de sémantique"
Cette information avait pourtant été donnée par la gendarmerie samedi, qui pensait alors disposer de plusieurs sources crédibles et disait avoir "recoupé" l'information. Le général Jean-Marc Descoux a reconnu une "erreur de sémantique" de la part de ses services, durement sollicités depuis plusieurs jours. Une erreur liée aussi aux dégâts infligés aux infrastructures de l'île, qui rendent les communications très difficiles. "J'ai du personnel qui travaille jour et nuit pour faire face à des situations que personne n'a connu ces vingt dernières années sur le territoire métropolitain" souligne le général.
"Il est apparu très vite que c'était une fausse information, et qu'en réalité, elle était fondée sur quelque chose qui a affecté la prison, mais les Hollandais ont parfaitement géré la situation et ont maîtrisé toute tentative d'évasion", a expliqué Jean-Marc Descoux.
"Cette information n'avait pas pu être vérifiée dans de bonnes conditions"
L'information avait été prise au sérieux par les autorités françaises, puisque le général a expliqué avoir envoyé des forces de sécurité à la frontière avec la partie hollandaise de l'île. Dans le même temps, des gendarmes français étaient partis "au contact" des autorités hollandaises, puisque "le système de communication des deux parties était en difficulté et que cette information n'avait pas pu être vérifiée dans de bonnes conditions."
Dès samedi soir, le Premier ministre, Edouard Philippe, indiquait que l'information n'était pas confirmée par les autorités néerlandaises.
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