Saint-Martin : "la société Saint-Martinoise a volé en éclat avec le cyclone"
En direct de l'île de Saint-Martin, le général Jean-Marc Descoux, commandant de la gendarmerie en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Pourquoi plus d'hommes n'ont pas été mobilisés dans les Antilles avant l'arrivée de l'ouragan Irma ? Beaucoup d'habitants s'interrogent : le danger a-t-il été sous-estimé ? "Le danger était parfaitement connu et l'on savait que le dispositif qui serait sur place serait très affecté. Envoyer plus de monde c'était prendre le risque de détruire l'ensemble de nos moyens et de ne plus être en capacité de réagir convenablement après le cyclone", explique le général Jean-Marc Descoux, qui dirige les forces de gendarmerie en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Comprendre la population et le nouvel environnement
Pourquoi est-ce si compliqué de s'organiser sur une île si petite ? "Parce que l'île a été complètement rasée. Toute la société Saint-Martinoise a volé en éclat avec le cyclone. Il n'y a plus de radios, il n'y a plus de routes, il n'y a plus de réseau. On a une population complètement désemparée, des gens qui errent, et il faut reprendre pied sur cette population, comprendre quel est le nouvel environnement", poursuit le général.
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