Au milieu d'un fatras de débris, des habitants de Port-Vila, la capitale du Vanuatu, s'organisent comme ils peuvent après le passage du cyclone Pam. Leurs frêles habitations de tôle et de bambou n'ont pas résisté aux assauts des vents, lancés à près de 300 km/h. "Toutes les maisons ont été soufflées, on a tout perdu", déclare un homme au micro de France 3, tandis qu'une femme assure que "les gens avaient vraiment peur, ils pleuraient".Un bilan pour le moment impossible à établirMême les constructions plus solides ont été éventrées. Sur la plage, des plaisanciers ont été abasourdis après que des voiliers ont été projetés à terre. "Tout ce que je possède est là, dans ce bateau, j'espère juste sauver quelque chose", déclare un homme. L'état d'urgence a été décrété. Au plus vite, il faut dégager les axes principaux, tenter de rétablir l'eau et l'électricité, et surtout permettre à l'aide internationale d'arriver. Le bilan reste pour le moment impossible à établir. Les autorités du Vanuatu évoquent six morts, mais s'attendent à bien pire.