Cyclone Belal : "C'est le moins pire des scénarios qui s'est écrit", témoigne le maire de Saint-Paul à La Réunion
"Heureusement, c'est le moins pire des scénarios qui s'est écrit". Emmanuel Séraphin, le maire de Saint-Paul à La Réunion, fait part de son soulagement lundi 15 janvier à la mi-journée sur franceinfo. Dans sa commune située sur la côte ouest de l'île, il y a encore "beaucoup d'arbres couchés sur les voiries" et "des inondations", indique l'élu. "On a eu énormément de pluie, donc les cours d'eau sont encore en crue, mais on a eu une légère décrue, donc c'est plutôt positif", ajoute-t-il.
"Toute la nuit, nous avons subi les assauts du vent, des vagues, il y a eu quelques submersions ici et là, mais sans grande difficulté", explique Emmanuel Séraphin en précisant qu'un bateau a tout de même coulé dans le port de Saint-Gilles. "On a eu sur le territoire de la commune une naissance où les pompiers n'ont pas pu intervenir et la naissance s'est faite à la maison avec les consignes au téléphone des médecins pour qu'elle se passe dans les meilleures conditions", indique Emmanuel Séraphin. Selon lui, la naissance s'est bien passée, "mais le bébé ne s'appellera pas Belal".
La commune de Saint-Paul s'étend sur près de 25 000 hectares. C'est "un territoire très vaste, donc les reconnaissances ont commencé sous la protection de la police municipale pour voir où il faut disposer les engins pour enlever la boue et les cailloux sur la chaussée" pour qu'une fois l'alerte levée, "chacun puisse vaquer à ses occupations en toute sécurité", affirme le maire. "Même si on n'est pas sur la pointe de 215 km/h qu'on a eue hier, il y a encore le vent qui souffle à 100, 150, voire 170 km/h en rafales", indique Emmanuel Séraphin. Il rappelle que la Réunion est toujours en alerte rouge, qui signifie "on ne sort pas, on reste confiné".
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