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Pour améliorer l’état de la planète, "les Français sont prêts à changer leurs habitudes"

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Brut : Isabelle Autissier
Brut : Isabelle Autissier Brut : Isabelle Autissier
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

La présidente de l’ONG World Wildlife Fund et navigatrice française, Isabelle Autissier, dresse un bilan contrasté de l’état de la planète. 

"On est tous sur la même planète, nous dépendons de la biodiversité." Isabelle Autissier est présidente du World Wildlife Fund (WFF). Si d’un côté elle constate que l’état de la planète est est en train de se dégrader, de l’autre, elle a pu mesurer la prise de conscience des citoyens français. 

Ça y est, la bataille de l’opinion publique elle est vraiment en train de se gagner. 

Isabelle Autissier

"La mauvaise nouvelle, c’est que la biodiversité continue à s’éroder, qu’il y a plus d’émissions de gaz à effet de serre l’année dernière que l’année d’avant et qu’on n’est pas du tout aujourd’hui sur l’objectif des deux degrés à la fin du siècle." déplore-t-elle.

Toutefois, la présidente de l’ONG a constaté, au travers d’études, que "les Français sont prêts à changer leurs habitudes, à aller sur le tri sélectif, le recyclage, les économies d’énergie, à mettre un peu plus d’argent dans leur alimentation pour que les agriculteurs puissent vivre et qu’eux puissent acheter une alimentation de qualité. On n’est pas sur une histoire de bobos écolos qui veulent des carottes bio !" Au contraire, pour Isabelle Autissier, "les citoyens français sont majoritairement préoccupés par cette question du climat, par la question des pesticides dans leur alimentation. Ça y est, la bataille de l’opinion publique elle est vraiment en train de se gagner."

Un développement responsable

Si elle est d’accord sur le fait que "les sociétés humaines vont continuer à se développer", elle indique qu’il "faut intégrer dans le développement le fait que nous avons besoin d’un climat stable, d’eau pure, d’air pur et de biodiversité. Ça, c’est essentiel à notre survie, en tant que société humaine." Pour la navigatrice française, aujourd’hui, il n’y a plus d’excuses : "On ne peut pas dire qu’on ne sait pas, qu’on ne peut pas, qu’on n’a pas les moyens. Si on ne les prend pas ces moyens, alors on est coupable envers nous-mêmes et envers les générations futures."

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