Pollution numérique : La Rochelle, un exemple à suivre ?
Lundi 4 avril, le Giec va publier son sixième rapport sur le réchauffement climatique. Le groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ne cesse de tirer la sonnette d’alarme et avance des solutions à mettre en œuvre face à l’urgence, parmi lesquelles la réduction de la pollution numérique.
À La Rochelle, on s’attaque à un nouveau défi : celui de la pollution numérique. Cette pollution invisible avec nos écrans, nos PC, nos boitiers représentent actuellement 4% des émissions de gaz à effet de serre sur la planète. D’ici 2025, ce sera sûrement le double. Afin de lutter contre ce phénomène, des designers façonnent des lignes de code pour que les sites web de l’agglomération soient écoresponsables.
Trois enjeux en ligne de mire
Depuis trois ans, tous les fonctionnaires de la ville essaient de devenir numériquement plus sobres. Par exemple, en imprimant moins. Le bilan mensuel permet également de calculer le nombre d’arbres coupés. Pour alléger son empreinte carbone, il faut surtout s’intéresser au matériel, ce qui pollue le plus. Avec trois enjeux en ligne de mire : l’allongement de la durée de vie des équipements, acheter des matériaux avec des labels qui garantissent leur sobriété et la non-multiplication des équipements, énumère David Berthiaud, directeur de la transformation numérique de La Rochelle.
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