L'ONU veut un réseau mondial d'alerte précoce pour les catastrophes météorologiques d'ici cinq ans
En raison du réchauffement climatique, "la fréquence et l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes augmenteront", a prédit Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU.
Prévenir pour mieux sauver des vies. L'ONU a annoncé, mercredi 23 mars, son désir de voir chaque personne sur Terre protégée par des systèmes d'alerte précoce d'ici cinq ans. Un objectif ambitieux alors qu'un tiers de la population mondiale ne dispose actuellement d'aucun de ces systèmes pour l'alerter de phénomènes météorologiques comme les pluies torrentielles, les tornades ou les cyclones. En Afrique par exemple, 60% de la population ne sont pas couverts.
"Cette situation est inacceptable", s'est insurgé Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, en lançant son plan de couverture à l'occasion de la Journée météorologique mondiale. "Le dérèglement climatique d'origine humaine cause aujourd'hui des dégâts dans toutes les régions du monde", a rappelé le patron de l'ONU. "La moitié de l'humanité est déjà dans la zone de danger" et "la fréquence et l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes augmenteront à mesure que le réchauffement de la planète s'accentuera".
Ces systèmes d'alerte "sauvent des vies"
Il a donc demandé à l'Organisation météorologique mondiale (OMM) de diriger cet effort et de présenter un plan d'action d'ici à la fin de l'année, à l'occasion de la prochaine Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, en Egypte. Le plan de couverture devrait coûter aux alentours de 1,5 milliard de dollars.
Ces systèmes d'alerte rapides permettent aux autorités de mieux préparer les secours, de limiter éventuellement les dégâts et aux populations de se mettre à l'abri. "Les systèmes d'alerte rapide sauvent des vies. Faisons en sorte que tous les pays en bénéficient, a exhorté Antonio Guterres. Renforcer les capacités de prévision, c'est aider chacun et chacune à développer sa capacité d'action."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.