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L'Arctique a connu son année la plus chaude depuis le début des relevés de températures en 1900

C'est ce qu'a annoncé un rapport de l'Agence américaine océanique et atmosphérique, mardi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un iceberg sur la côte est de l'île de Disko, dans la mer de Baffin, près de l'île principale du Groenland.  (ANTOINE LORGNIER / BIOSPHOTO / AFP)

L'Arctique vient de connaître ses douze mois les plus chauds depuis le début des relevés de températures dans cette région en 1900, a annoncé mardi 13 décembre un rapport de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). La région située autour du pôle Nord a connu une vague de chaleur exceptionnelle.

"La température annuelle moyenne de l'air au-dessus du sol a été la plus élevée jamais enregistrée", indique le rapport annuel sur l'Arctique (Arctic Report Card) publié par cette agence fédérale précisant qu'elle se situait 3,5 °C au-dessus de celle de 1900 pendant la période allant d'octobre 2015 à septembre 2016.

Ce rapport effectué par 61 scientifiques du monde entier pointe le fait que cette chaleur record a retardé à l'automne le moment où les eaux de l'océan regèlent et a aussi entraîné une fonte étendue des glaces du Groenland et des couches de neige sur le sol.

L'étendue de la banquise à un minimum historique

A la mi-novembre, il faisait près de 0 °C au pôle Nord, soit 20 °C de plus que la moyenne des températures attendues à la même période, selon les relevés de l'Institut météorologique danois rendus publics à la fin du mois. L’étendue de la banquise, elle, se trouve à un minimum historique pour cette période de l’année.

"Rarement nous avons observé l'Arctique montrer un signal aussi fort et clair ou plus prononcé d'un réchauffement persistant et de ses effets en cascade sur l'environnement que cette année", a estimé dans un communiqué Jeremy Mathis, le directeur du programme de la recherche arctique de la NOAA.

Cette région se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète qui devrait enregistrer en 2016 son année la plus chaude des temps modernes et ce pour la troisième année consécutive.

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