Greta Thunberg reçoit le prestigieux prix d'ambassadrice de conscience décerné par Amnesty International
Le prix récompense l'adolescente suédoise et le mouvement Fridays for Future, à l'initiative des marches organisées dans le monde entier pour alerter sur l'urgence climatique.
Elle succède à Nelson Mandela, Joan Baez ou encore Malala Yousafzai. L'adolescente suédoise Greta Thunberg, égérie du combat pour le climat, va recevoir le prix d'ambassadrice de conscience d'Amnesty International, a annoncé l'ONG, vendredi 7 juin. Il s'agit du prix le plus prestigieux de l'organisation de défense des droits humains.
Ce prix récompense Greta Thunberg et le mouvement Fridays for Future ("vendredi pour l'avenir"), à l'initiative de marches organisées dans le monde entier pour alerter sur l'urgence de lutter contre le dérèglement climatique. "[Ces jeunes] nous rappellent que nous sommes plus puissants que nous le pensons et que nous avons tous un rôle à jouer dans la protection des droits humains contre la catastrophe climatique", a estimé le secrétaire général de l'ONG, Kumi Naidoo, dans un communiqué.
Chaque jeune personne participant à Fridays for Future incarne ce que signifie agir sur notre conscience.
Kumi Naidoo, secrétaire général d'Amnesty Internationaldans un communiqué
Greta Thunberg se trouvait vendredi matin, comme presque chaque vendredi depuis la rentrée 2018, aux abords du Parlement à Stockholm, tenant une pancarte "Grève de l'école pour le climat". "Nous sommes ravis d'avoir reçu ce prix, c'est incroyable d'avoir une telle reconnaissance", a-t-elle déclaré à l'AFP. Avant elle, la prix Nobel de la paix Malala Yousafzai, adolescente pakistanaise ayant survécu à une attaque des talibans, et l'ancienne icône de la démocratie en Birmanie Aung San Suu Kyi avaient reçu le prix d'"ambassadrice de conscience".
Greta Thunberg a annoncé qu'elle allait prendre une année sabbatique et se rendrait en septembre à New York pour participer au sommet mondial sur le climat organisé par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, puis à la COP25 au Chili en décembre. Elle qui ne se déplace qu'en train réfléchit encore au moyen de franchir l'océan autrement que par les airs.
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