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Gaz au Qatar : une opportunité pour la France de se passer du gaz russe ?

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Gaz au Qatar : une opportunité pour la France de se passer du gaz russe ?
Gaz au Qatar : une opportunité pour la France de se passer du gaz russe ? Gaz au Qatar : une opportunité pour la France de se passer du gaz russe ? (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - S. Lanson, A. Guin, V. Vermot-Gaud, M. Cazaux, N. Lachaud
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L'Europe tente de se passer du gaz russe. C'est sans doute vers le Qatar qu'elle va se tourner. Le pays cherche d'ailleurs à produire plus en développant un nouveau champ gazier.

Le Qatar, qui détient le plus grand gisement de gaz naturel au monde, a choisi un Français pour produire encore plus. "Il s'agit du plus gros investissement de Total Énergies jamais réalisé dans le gaz naturel liquéfié au Qatar", a déclaré Saad Sherida Al Kaabi, ministre qatari de l'Énergie. Pour la France, est-ce une opportunité de se passer du gaz russe ? 

Des accords sur plusieurs années

Total Énergies va prendre une part de 6,25% dans le projet, soit un investissement de 1,9 milliard d'euros. De quoi permettre à la France d'importer davantage de gaz. Au-delà du Qatar, d'autres pays pourraient devenir de potentiels nouveaux fournisseurs, comme Israël ou l'Algérie, mais aussi le Nigéria et les États-Unis pour le gaz naturel liquéfié. Mais chaque contrat sera une bataille avec des accords sur plusieurs années. Toutefois, comment la France peut-elle investir sur le gaz à l'étranger et dans le même temps respecter ses engagements de réduction d'émissions de CO2 ? Impossible, selon Greenpeace. 

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