Désobéissance civile : un premier test réussi à La Défense
Pour être militant écologiste, il ne faut pas avoir peur de se faire traîner par terre. Les journalistes non plus ne sont parfois pas les bienvenus.
Ce jour-là, tout a commencé à La Défense (Hauts-de-Seine). Les militants organisent une action de désobéissance civile massive. Une équipe de France info les retrouve au siège d'EDF. Le but de la mobilisation est d'empêcher tout le monde de rentrer pour venir travailler. "On ne veut séquestrer personne. On ne prend personne en otage", déclare une militante. Ces derniers mois, certaines actions visent à retirer les portraits d'Emmanuel Macron dans les mairies de France. Déjà une trentaine ont été décrochés.
"Enchaînés les uns aux autres"
Parfois, désobéir signifie attendre la police, longtemps. Après cinq heures de blocage, les forces de l'ordre interviennent. Les militants se font traîner par terre, ils ne se lèvent pas, car pour eux "il n'y a pas de raison de faciliter le travail" des policiers. Ceux qui sont encore à l'intérieur du bâtiment tentent de rester le plus longtemps possible enchaînés les uns aux autres. L'équipe de Franceinfo, à son tour, se fait violemment sortir. Quoi qu'il en soit, pour les organisateurs c'est un succès. Ils dénombrent plus de 2 000 participants.
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