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L'ONU estime qu'il reste deux ans pour agir contre le changement climatique sous peine de "conséquences désastreuses"

Le secrétaire génégrale des Nations unies, Antonio Guterres, appelle la société civile à réclamer "des comptes" aux dirigeants de la planète.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Lors de la marche pour le climat, à Paris, samedi 8 septembre 2018.  (DENIS MEYER / HANS LUCAS / AFP)

Les Nations unies tirent la sonnette d'alarme. Le monde a deux ans pour agir contre le changement climatique, sauf à affronter des "conséquences désastreuses". L'avertissement a été lancé, lundi 10 septembre, par Antonio Guterres, secrétaire général de 'ONU.

Si nous ne changeons pas d'orientation d'ici 2020, nous risquons (...) des conséquences désastreuses pour les humains et les systèmes naturels qui nous soutiennent.

Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU

Son discours à l'ONU survient trois jours avant un sommet mondial inédit pour l'action climatique qui doit réunir à San Francisco (Etats-Unis) des milliers d'élus, de maires, de responsables d'ONG et d'entreprises. "Il est impératif que la société civile – jeunes, groupes de femmes, secteur privé, communautés religieuses, scientifiques et mouvements écologiques dans le monde – demande des comptes aux dirigeants", insiste le secrétaire général des Nations unies.

"Le changement climatique va plus vite que nous"

En dressant un tableau noir des menaces pesant sur la chaîne alimentaire et l'accès à l'eau, Antonio Guterres a martelé que le monde faisait "face à une menace existentielle directe" et au "plus grand défi" de l'époque. "Le changement climatique va plus vite que nous", relève le dirigeant de l'ONU. "Nous avons les outils pour rendre nos actions efficaces, mais nous manquons – même après l'accord de Paris – de leadership et d'ambition pour faire ce que nous devons faire", déplore le Portugais.

Ainsi, "nous devons arrêter la déforestation, restaurer les forêts détériorées et changer notre manière de cultiver". Il faut aussi revoir "la manière de chauffer, de refroidir et d'éclairer nos bâtiments pour gaspiller moins d'énergie." Antonio Guterres a rappelé qu'il organisera à l'ONU un sommet mondial sur le climat en septembre 2019, soit un an avant l'échéance imposée aux signataires de l'accord de Paris de 2015 pour s'acquitter de leurs engagements.

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