Climat : le rapport du GIEC, et après ?
En première ligne - diplomatiquement du moins - sur le front du réchauffement climatique, puisqu'elle accueillera la conférence mondiale de 2015 sur le climat, la France s'est dite "mobilisée " pour parvenir à un accord international sur la question : "l'augmentation de la température moyenne à la surface du globe, l'élévation du niveau des océans et l'accélération de la fonte des glaciers sont confirmées comme des faits scientifiques incontestables ", écrivent les ministres Laurent Fabius, pour les Affaires étrangères, Philippe Martin, pour l'Ecologie et Pascal Canfin, pour le Développement, après la remise du rapport du GIEC.
L'objectif est de parvenir à limiter les émissions de gaz à effets de serre de manière à contenir le réchauffement en deçà de 2° à l'horizon 2100. Un forum opportunément nommé "changement climatique : des données scientifiques à l'action politique" a lieu lundi prochain à Paris, en présence du Dr Rajendra Pachauri, président du Giec.
"Sauver le monde" (John Kerry)
Par la voix du secrétaire d'Etat John Kerry, lui-même très engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, les Etats-Unis ont affirmé que "seule une action des humains peut sauver le monde des pires impacts (...) Les coûts de l'inaction augmentent au delà de ce chaque personne dotée de conscience ou de sens commun voudrait voir un jour arriver ", explique-t-il en appelant lui aussi à la mobilisation des Etats. La Chine et le Brésil ont également validé le document, sans réagir officiellement à sa publication.
Les ONG environnementales, de leur côté, ont publié un communiqué commun (Greenpeace, Oxfam, WWF, les amis de la Terre). "La vérité qui dérange est confirmée ", soulignent-t-elles.
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