Climat : le printemps 2024 est le quatrième le plus pluvieux depuis le début des relevés
Après la pluie... la pluie. Le printemps a été le quatrième le plus pluvieux depuis les débuts des relevés en 1959, selon un bilan de Météo-France, publié lundi 3 juin. Le niveau des précipitations cumulées sur les mois de mars, avril et mai a été 45 % plus élevé que les normales de saison (de 1991 à 2020). Ce printemps se classe ainsi derrière ceux de 2001 (+57%), de 1983 (+52%) et de 2008 (+47%).
"Sur l'ensemble de la saison, il a parfois plu jusqu'à dix à quinze jours de plus que la normale, à l'exception des régions méditerranéennes et pyrénéennes, et du littoral de la Manche", précise Météo-France. Le mois de mai a été particulièrement pluvieux sur tout le territoire, avec un excédent de près de 60% à l'échelle du pays, ce qui en fait le cinquième mois de mai le plus arrosé.
Outre la pluie, le temps gris a dominé. "A l'échelle de la saison et du pays, on enregistre un déficit d'ensoleillement proche de 20%, qui atteint 30% localement dans le nord-est de la France", explique le prévisionniste. La ville de Beauvais (Oise) par exemple n'a connu que trois jours de soleil sur trois mois.
Des températures au-dessus des normales de saison
Les températures du printemps étaient, elles aussi, au-dessus des normales de saison, avec une anomalie moyenne de +0,8°C. Le mois de mars, en particulier, "a été marqué par un épisode de grande douceur durable en milieu de mois. A l'échelle de la France et du mois, la température a atteint 10,6°C, soit une anomalie de +1,6°C par rapport à la normale 1991-2020", illustre Météo-France.
Météo-France rappelle que cet excédent de pluies a provoqué des inondations et coulées de boue dans la Bourgogne, le centre-ouest, ou encore l'Alsace. Dernièrement, certaines villes de Moselle, comme Porcelette, ont enregistré l'équivalent d'un mois de pluie en 24 heures.
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