Au Niger, une saison des pluies particulièrement meurtrière fait 159 morts et 225 000 sinistrés depuis le mois de juin
Les environs des villes de Maradi, Zinder, Dosso et Tahoua sont les zones les plus touchées par ces précipitations et les inondations qu'elles engendrent.
C'est la saison des pluies la plus meurtrière de l'histoire du Niger. Les fortes pluies qui s'abattent sur le pays depuis le mois de juin et les graves inondations qu'elles engendrent ont fait près de 160 morts et plus de 225 000 sinistrés, selon les chiffres des services de la Protection civile communiqués à l'AFP. En tout, 159 décès ont été enregistrés, 121 dans l'effondrement d'habitations et 38 par noyade. En outre, 185 personnes ont été blessées et 225 539 personnes, sinistrées.
Le bilan de ces intempéries s'aggrave de semaine en semaine. Le précédent, daté du 4 septembre, faisait état de 103 morts et 140 000 sinistrés. Dans le détail, les environs des villes de Maradi (centre-sud, 68 morts), Zinder (centre-est, 48 morts), Dosso (sud-ouest, 18 morts) et Tahoua (ouest, 16 morts) sont les zones les plus touchées.
Plus de 25 000 habitations endommagées
Les pluies ont également détruit ou endommagé plus de 25 900 habitations (maisons, cases et abris), 71 salles classes, six centres de soins médicaux et 210 greniers à céréales. Près de 700 têtes de bétail ont également été décimées.
Les intempéries ont aussi favorisé l'apparition d'insectes "ravageurs" de cultures, a alerté le ministère nigérien de l'Agriculture, qui assure avoir traité les zones infestées à l'aide d'insecticides. Les services météorologiques annoncent de nouvelles "fortes pluies" jusqu'à la fin septembre.
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