Avec la canicule, une habitante de Beurey-sur-Saulx, dans la Meuse, n'a qu'une crainte : voir sa maison continuer à se fissurer. Depuis presque un an, elle observe les failles apparaitre sur son pavillon. À quelques centaines de mètres de son logement, le même phénomène se produit chez une retraitée. Les fissures ont atteint l'intérieur de sa maison, jusqu'au carrelage.Une vingtaine de départements touchée par le phénomèneÀ l'origine de ces nombreux dégâts, l'épisode de sécheresse de l'été dernier qui a touché ces maisons construites sur une épaisse couche d'argile. Cette dernière se rétracte lorsqu'il fait très chaud et gonfle en période de pluie. Ces variations provoquent un déplacement du sol de quelques centimètres et des fissures sur les maisons. Avec la canicule, les sinistrés craignent que cela n'empire. Comme la Meuse, une vingtaine de départements est touchée par le phénomène, et avec le réchauffement climatique, ces dégâts pourraient coûter de plus en plus cher.