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La canicule s'étend et 27 départements sont désormais placés en vigilance orange

Un pic de chaleur est attendu mercredi, et celui-ci se décalera ensuite vers l'est de l'Hexagone.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un homme se désaltère pendant un épisode de chaleur, le 20 juillet 2022 à Besançon (Doubs). (MAXPPP)

Au total, 27 départements ont été placés en vigilance orange par Météo-France, mardi 2 août. La canicule prend de l'ampleur et un pic de chaleur est attendu mercredi, notamment dans l'est de la France hexagonale, du Bas-Rhin jusqu'à la Haute-Garonne en passant par le Vaucluse.

Quelques nuages maritimes seront présents en matinée au sud de la Garonne et sur les rivages méditerranéens mais dans l'ensemble, le temps sera bien ensoleillé. Dans l'après-midi, soleil et chaleur seront au programme et seuls quelques nuages gagneront les régions océaniques. Par ailleurs, une petite averse voire un coup de tonnerre sera possible sur les Pyrénées, les Alpes du Sud et le relief de la Corse. 

Une répétition de vagues de chaleur

"La chaleur s'intensifie mercredi ou un pic de chaleur sera atteint", écrit notamment Météo-France. "Ce pic sera encore présent jeudi en se décalant vers l'Est". Entre mercredi et jeudi, les maximales seront souvent "supérieures ou égales à 35°C avec des pointes à 39 ou 40 degrés sur le Sud-Ouest". Le bulletin souligne que de nombreux départements sont également placés en vigilance jaune canicule.

"Une amélioration sur le plan des températures se profile à partir de vendredi par le Nord-Ouest." Sauf, peut-être, sur les régions les plus au Sud "où elles pourront rester élevées", proches de 35°C, a précisé lors d'un point-presse Olivier Caumont, responsable de la permanence pour la prévision à Météo-France. "Il subsiste des incertitudes concernant la fin de l'événement."

>> Canicule : à quel point le début de l’été 2022 a-t-il été plus chaud que les précédents ?

"On est inquiet par ces répétitions rapprochées de vague de chaleur", qui "ne permettent pas à des organismes de revenir à un fonctionnement normal", a expliqué Isabelle Bonmarin, de Santé publique France (SPF). "On s'attend à une surmortalité dès qu'on passe en canicule (...) et notamment les 75 ans et plus", a ajouté son collègue Robin Lagarrigue, indiquant qu'un "bilan sera fait à la rentrée, en septembre".

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