Canicule : un seuil maximal de température pour travailler peut-il être fixé ?
Lundi 25 juillet, la confédération européenne des syndicats a demandé que soit fixée une température maximale à partir de laquelle il n'est plus possible de travailler.
Dans les Alpes-Maritimes, un verrier traditionnel travaille devant un four ayant une température de plus de 1 100 °C. "On est assez bien protégé", estime Marc Belie, maître verrier depuis 40 ans. Avec des fours plus petits et des protections contre la chaleur, l'atelier s'est adapté pour ses salariés. "On a calculé pour qu'il y ait une aération permanente", indique Anne Lechaczynski, directrice de la verrerie de Biot.
Réorganiser le temps de travail
La confédération européenne des syndicats plaide pour une température maximale au travail. Elle est aujourd'hui de 22 °C pour les métiers pénibles en Belgique et de 27 °C en Hongrie. "Peu importe que vous soyez à Madrid ou à Helsinki, parce que, en tant qu'être humain, vous commencerez à souffrir à partir de 28 °C et au-delà", explique Claes-Mikael Stahl, de la confédération européenne des syndicats. À Marseille (Bouches-du-Rhône), une réorganisation du travail a été mise en place pour les agents SNCF qui sont sur les voies. Ainsi, ils commencent à travailler à 6 h du matin et s'arrêtent à 14 h.
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