Sous un soleil de plomb, Claire Berthon fait sa tournée quotidienne. Cette infirmière libérale de Lyon (Rhône) redouble de vigilance en période de canicule. Surtout avec ses patients âgés, plus fragiles. "On leur propose à boire. Souvent on donne des médicaments, donc on essaye de donner un verre d'eau plus un autre après. la sensation de soif, ils ne l'ont plus vraiment", indique cette infirmière. Déshydratation, malaises, chutes.... Les attentions de Claire Berthon sont précieuses pour ses patients qui ne ressentent pas toujours les effets dangereux.Pour le Samu, 20% d'appels en plusÀ Nice (Alpes-Maritimes), le médecin Erick Le Baz est appelé pour un malaise. il vérifie que la patiente n'est pas déshydratée et questionne sa fille qui a donné l'alerte. "Il faudrait que quelqu'un comptabilise l'eau qui a été bue, car dans le cas contraire, on ne sait où on en est", lui conseille-t-il. En période de canicule, le Samu reçoit 20% d'appels en plus. Pour ce médecin de l'hôpital de la Timone à Marseille (Bouches-du-Rhône), ces fortes chaleurs comportent un vrai risque sanitaire.