Médicaments à l'unité : avis de consommateurs
Bien rangée au-dessus du frigo, voici la pharmacie de la famille, avec de quoi parer au plus pressé.
Avec 4 enfants, on est obligés d'avoir un minimum.
Mais aussi quelques vieux restes, comme des antibiotiques.
On ne sait pas à quoi ça correspond. Je finis par les jeter.
Pour éviter que les antibiotiques finisssent à la poubelle, le projet est de les vendre à l'unité. Côté consommateurs, on est plutôt d'accord.
Au lieu d'avoir un surplus chez soi, autant prendre ce qu'il faut.
Avec la crise, ça va s'immposer. C'est la moindre des choses.
A Oradour-sur-Glane, ce pharmacien fait partie des 100 volontaires, prêts à tenter l'expérience. Voici comment il compte s'y prendre quand il doit vendre trente sachets, alors que les boîtes en contiennent douze.
Je vous donne deux boîtes de 12 et 6 sachets d'une autre boîte. Je ne vous donne ainsi que trente sachets.
Une vente au détail qui ne présente pour lui que des avantages.
Ce qui est intéressant, c'est d'améliorer l'observance, en sensiblisant les gens à prendre la durée complète du traitement. Ça évite d'avoir des produits résiduels au domicile des gens.
Tous les pharmaciens ne sont pas d'accord. Celui-ci ne souhaite pas tenter l'expérience. Pour lui, des progrès dans le conditionnement des antibiotiques.
La boîte contient 6 comprimés, soit la durée du traitement.
Sans compter, selon lui, un surcroît de travail.
Si ça se généralise, on n'a pas les moyens d'engager du personnel, vu ce qu'est devenue l'économie de la pharmacie. C'est pas une bonne chose.
L'expérimentation commencera le 1er octobre dans quatre régions: Ile-de-France, Lorraine, Limousin et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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