Médecins de montagne : urgences à traiter
On va voir s'il faut des radios ou pas, ça a pas l'air trop méchant.
Le prochain, c'est Albert, 10 ans, victime d'un dérapage incontrôlé.
C'est pas une fracture méchante, il faut juste un plâtre.
Le plâtre sera fait ici, inutile de descendre à l'hôpital.
C'est de la médecine de premier secours avec un plateau technique, on peut faire des plâtres, des réductions de fractures, des sutures.
Ces généralistes sont aussi médecins correspondants du SAMU, capables d'intervenir en cas d'urgence vitale.
Dans ce centre d'urgence, on a tout l'équipement nécessaire pour monter sur les pistes et conditionner les blessés. On a un scope multifonctions, un défibrillateur semi-automatique.
Et une radio pour être en contact avec les sauveteurs qui peuvent à tout moment appeler.
Les gens peuvent avoir plusieurs traumatismes associés, on peut avoir des personnes inconscientes, et là, il faut médicaliser le secours.
L'hiver dernier, les médecins ont sauvé un skieur victime d'un arrêt cardiaque. Simon repart le bras en écharpe, mais soulagé. Albert va troquer ses skis contre des béquilles. Mathilde, elle, pourra retrouver les pistes après un peu de repos. Les médecins de Flaine ont pris en charge 2.000 traumatismes la saison dernière.
Les derniers chiffres du chômage: 17.800 inscrits supplémentaires à Pôle Emploi le mois dernier. Cela porte à 3 290.000 le nombre de personnes à la recherche d'un emploi. Ce dossier reste la priorité du gouvernement. Ce matin, Jean-Marc Ayrault et Michel Sapin sont allés dans une agence Pôle Emploi de Lorient. Laurent Desbonnets, bonjour. Vous avez assisté à ce déplacement. Alors comment le Premier ministre et le ministre du Travail ont-ils été accueillis.
Laurent Desbonnets : C'était un accueil très formel. Un déplacement très encadré; destiné à mettre en image la politique du gouvernement en faveur de l'emploi JM Ayrault préfère se concentrer sur quelques exemples concrets. Pour l'opposition, ces chiffres marquent l'échec du gouvernement Pour JM Ayrault l'inversion de la courbe du chomage est bien engagée.
Cette bataille, nous sommes déterminés à la gagner. La bataille de l'emploi ne se gagne pas au bout des statistiques d'un mois, elle s'inscrit dans la durée. Est-ce que la situation de l'emploi va s'améliorer? Nous sommes convaincus que oui. Autre dossier sensible, le placement en liquidation judiciaire du fabriquant de semi-conducteurs LFoundry qui emploie 613 personnes dans les Bouches-du-Rhône. Le ministère du Redressement productif, celui d'Arnaud Montebourg, a annoncé hier un sursis de 3 mois dans l'attente d'un repreneur.
Les 630 employés de LFoundry devraient tous être licenciés dans les semaines qui viennent.
Je suis dégoûtée, parce qu'on nous a lâchement abandonnés.
Avec ses collègues, Ghislaine, ingénieure, nous emmène visiter cette entreprise de micro-électronique. Elle est fière mais très émue.
Je ne sais pas si je vais réussir à retenir mes larmes. Avoir donné tant de coeur dans cette entreprise et la voir comme ça, c'est lamentable.
Aujourd'hui, l'entreprise est déserte. Elle s'est arrêtée de fonctionner à l'annonce de la liquidation judiciaire.
J'ai même pas rangé mes affaires, on a tout laissé.
C'est comme si vous aviez rendez-vous chez le médecin et qu'on vous annonce qu'il ne vous reste qu'une semaine à vivre.
18 mois qu'ils se battent seuls pour faire fonctionner leur société. Des ingénieurs et techniciens passionnés par leur travail. Sur ce disque, des milliers de puces électroniques.
Ça peut aussi bien gérer les téléphones portables que les écrans tactiles.
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