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Immeubles effondrés à Marseille : un hommage aux victimes de la rue de Tivoli organisé ce dimanche

Huit personnes sont mortes dans l'effondrement de deux immeubles de la rue de Tivoli à Marseille. Un hommage va leur être rendu dimanche à 11h30.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un camion de pompiers dans la rue de Tivoli, à Marseille, où deux immeubles se sont effondrés dans la nuit du 8 au 9 avril 2023. (ANNE-SOPHIE NIVAL / HANS LUCAS / AFP)

Une semaine après le drame, Marseille se recueille. Un hommage va être rendu dimanche 16 avril, à 11h30, à l'appel de l'association Marseille en colère, aux victimes de l'effondrement de deux immeubles de la rue de Tivoli il y a une semaine, rapporte samedi France Bleu Provence. Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 avril, deux immeubles du 5e arrondissement se sont effondrés. Huit personnes sont mortes sous les décombres.

Le rassemblement est organisé à la mémoire des victimes à l'angle du boulevard Eugène-Pierre et de la rue de l'Abbé-de-l'Epée, à proximité du lieu du drame. L'association a été contactée par "des riverains, des proches, des anciens délogés ou des anonymes" se disant "sous le choc" afin de pouvoir "manifester leur soutien aux familles et aux proches" des victimes, a-t-elle précisé. Elle appelle à venir avec "une bougie, un cierge, un dessin, une lettre, une fleur".

La mairie s'associe à l'hommage

"Les Marseillais ont besoin de se parler, ont besoin de dire leur traumatisme", a commenté sur Europe 1 la fondatrice de l’association, Kaouther Ben Mohamed. "C’est un hommage auquel la mairie s’associera évidemment, simple et conforme à l’émotion du moment", a estimé de son côté, sur franceinfo, Jean-Pierre Cochet, adjoint au maire de Marseille. "Nous continuons de mener des études très poussées sur la solidité des immeubles alentour, et nous en tenons au périmètre initial pour l'instant", a détaillé l’adjoint.

Le maire de la ville, Benoît Payan, a également assuré aux quelque 300 personnes qui ont dû être évacuées de leur logement autour du lieu de l'explosion, et dont certaines ne savent pas si elles pourront un jour regagner leurs immeubles fragilisés, que la municipalité ne les laissera "pas seules face au drame qui les touche".

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