Marseille : le choc après la mort d'Adrien Anigo
L'onde de choc à Marseille au lendemain du règlement de comptes qui a coûté la vie à Adrien Anigo. Le 15e assassinat depuis le début de l'année crée un électrochoc, car c'est le fils du directeur sportif de l'OM qui en a été victime. Un jeune homme de 29 ans qui s'est fait "aspirer par la rue" comme disait son père.
C'est une exécution en règle. Adrien Amigo a été abattu en plein jour de vingt balles à bout portant. Le fils du directeur sportif de l'OM avait 29 ans. Ce matin, le club de footbaIl a décidé de s'entraîner à huis clos. Les supporters sont choqués.
On a des enfants. On sait que dans toutes les familles il y a des histoires. Et la première chose à penser, c'est la douleur des parents.
C'est l'époque du western à Marseille.
Adrien Anigo était connu des services de police. Soupçonné d'avoir fait partie du gang des braqueurs à la masse. Un groupe responsable d'une dizaine de braquages de bijouteries ici. Arrête en 2007, il est remis en liberté 3 ans plus tard. Pour son avocat, il n'avait rien d'un grand criminel.
Il a un casierjudiciaire de jeune un peu en dérive.
Il y a 2 ans, son père José Anigo, dans un interview au JDD, évoquait Marseille comme d'une ville qui mange ses enfants. De son fils, il disait qu'il avait été aspiré par la rue.
Depuis qu'il avait été arrête, son père essayait de le ramener dans le droit chemin. Il a été rattrapé par la violence.
Depuis sa sortie, Adrien Anigo travaillait dans ce café, qu'il avait repris avec son père.
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