Marcq-en-Baroeul : grève de la faim et usine piégée pour les salariés en colère
Plus d'un mois qu'ils occupent leur usine jour et nuit. Parfois au péril de leur vie. Bruno Vansteenkiste s'est mis en grève de la faim. Sept jours sans manger, 5 kg en moins, et l'impossibilité de lâcher son outil de travail.
J'ai mal au coeur.
Malgré tout, vous ne voulez pas lâcher.
Je veux pas lâcher ! Carj'estime que tout le monde ici mérite d'avoir une place. On a reculé nos congés d'été pour finir les commandes à temps. Et quand je suis rentré de vacances, on m'a dit : c'est fini.
Ce syndicaliste aussi a le sentiment d'un immense gâchis.
Ce tas-là, les palettes plus toute la rangée, c'est 55.000 euros perdus.
Les salariés réclament deux millions d'euros au lieu des 100.000 proposés. Faute d'entente, ils menacent de tout faire sauter.
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