Lutte contre les désert médicaux : manque de patients à Saint-Céré
e gouvernement veut lutter plus contre les déserts médicaux. La ministre de la Santé a annoncé la création de 200 postes de praticiens territoriaux. Le village de Saint-Céré (Lot) a tout mis en place pour installer deux médecins généralistes, une Espagnole et une Roumaine. Leur cabinet est loin d'afficher complet.
lnstallées dans le Lot, à Saint-Céré, depuis trois mois, ces médecins, l'une roumaine l'autre espagnole, ont surtout appris à attendre. Deux rendez-vous pour commencer la journée, c'est très peu. Dans d'autres cabinets, il faut insister pour avoir un rendez-vous, mais ici le patient a le choix.
Dans l'après-midi, oui, je recommence à 14 h. S'il vous plaît à quelle heure ?.
Vers 15.
15 h, j'ai marqué ici. Je vous attends, Au revoir.
Contente.
Oui. Quand le téléphone sonne, je suis très contente.
Démarrer de zéo n'est pas facile pour ces médecins.
En Ftoumanie je travaillais avec 40, 30 patients par jour. Je pensais que les personnes viendraient de plus en plus. Mais je n'arrive pas a 8 patients par jour.
C'est le seuil minimum pour avoir l'aide à l'installation en milieu rural. En novembre, nous avions rencontré ces médecins lors de l'ouverture de leur cabinet. Elles étaient optimistes.
C'est une aide pour commencer, se débrouiller comme médecin en France.
Trois mois plus tard, faute d'avoir assez de patients, elles ne touchent absolument rien et vivent avec 1.000 E par mois.
Avec 4 ou 5 patients par jour, qu'est-ce qu'on peut faire ? Attendre d'autres mois ? C'est compliqué, c'est difficile.
Le maire de Saint-Céré a reçu vendredi dernier des délégués dé l'Agence régionale dé santé. Il dit qu'il faut revoir l'attribution des aides.
La dégressivité doit être plus étalée. Des qu'ils commencent à travailler, ça se réduit, de façon à ce qu'ils puissent subvenir à leur installation au départ.
Les aides de l'Etat doivent garantir aux jeunes médecins de campagne un bon niveau de vie. Elles, touchent à peine le salaire minimum.
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