Lorient : nouvelle expédition scientifique pour le voilier polaire "Tara"
Au niveau fédéral, il va devoir reverser un tiers de ce qu'il a gagne au fisc, 200 millions de dollars.
Laurent Delahousse : Merci Maryse. On revient en France, direction Lorient. Le "Tara" a largué les amarres cet après-midi.
Nouvelle aventure pour "Tara", le voilier polaire dont la coque en aluminium peut affronter la glace. Il est en route pour l'océan Arctique, et plus précisément, pour les eaux libérées par le réchauffement climatique. De 1983 à 2012, la Banquise a perdu près de la moitie de sa surface. Durant 7 mois de navigation autour du pôle, et effectuer de nombreux prélèvements avec leurs appareils.
On va récolter des micro-organismes qui vivent à une certaine profondeur. Du plancton et de minuscules être vivants seront recueillis jusqu'à 1.000 m de profondeur. Les scientifiques vont essayer de comprendre comment ces organismes, à la base de la vie marine, subissent la hausse de la température.
On essaye de voir en Arctique comment ces espèces se comportent par rapport à la présence et à l'absence des glaces. C'est une vision potentielle de ce que le réchauffement climatique pourrait générer dans le futur.
Un réchauffement qui s'accélère en Arctique, D'ici 30 ans, il n'y aura plus de banquise en été, mais pour l'instant, la navigation dans ces eaux, que "Tara" a déjà sillonnées, reste délicate, voire dangereuse.
Durant le périple de 25.000 km, les scientifiques vont étudier la couleur de l'eau, qui révèle les changements en cours.
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