Lille : aux urgences de l'hôpital
Les urgences sont-elles au bord de l'asphyxie ? Une femme a tire la sonnette d'alarme au début de l'année. Il s'agit de Marie-Anne Babé, qui publie un livre dans quelques jours. Il est intitulé "Une urgentiste dans la tourmente". Bonjour et merci d'être avec nous en duplex de LiIIe. Vous avez quitte la direction du service des urgences de Roubaix en février. Que vouliez-vous dénoncer.
Marie-Anne Babé : Je voulais dénoncer la pénibilité qui s'accroissait aux urgences. La fréquentation qui augmente et des moyens humains de plus en plus limités. Pas de réponse administrative a des demandes argumentées. Partagée entre plusieurs urgentistes et plusieurs gardes. Pour les urgentistes, il n'y a pas de nuit ni de jour, tout est travail. C'est très difficiles pour les équipe de ne jamais être entendues.
Elise Lucet : C'est un problème d'organisation ou c'est plus grave.
Marie-Anne Babé : L'organisation pêche. Dans l'hôpital, le malade qui entre aux urgences doit trouver un lit. Le patient doit pouvoir trouver un lit, avoir un diagnostic. Il faut ensuite que les spécialistes puissent enchaîner leur travail derrière. L'organisaitn existe mais elle n'est pas efficiente. Le médecin urgentiste doit être disponible de suite pour le malade. Uurgentiste décide de l'orientation du patient. Là, Putrgentiste perd du temps à appeler.
Elise Lucet : Si vous pouviez demander une mesure symbolique à la ministre de la Santé, ce serait quoi.
Marie-Anne Babe : C'est qu'il y ait une cohésion entre les gestionnaires de lits et les urgentistes. Que ce ne soit pas deux démarches, urgentiste et administrative. Il faut une continuité des soins, il faut être très vigilent là-dessus. Ensuite il faudra se méfier de la nouvelle génération d'urgentistes qui s'usent vite au bout de quelques gardes. Ce que je veux, c'est aussi un confort et une vie personnelle. Les urgences, c'est pénible. Trop de malades pour de jeunes urgentistes qui ne peuvent pas gérer autant de malades; Et qui ont le poids du médico-légal qui vient les assaillir.
Elise Lucet : Merci Marie-Anne Babé.
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