Librairies : la lutte des indépendants
Une mesure réclamée depuis très longtemps par les associations de locataires.
Avec Amazon et les sites de vente en ligne de livres, après la fermeture de Virgin et le dépôt de bilan du réseau Chapitre, comment peuvent s'en sortir les librairies indépendantes ? Apparemment pas trop mal. Mais il faut que les libraires fassent preuve d'imagination pour attirer les clients chez eux.
C'est une narration sophistiquée, laissant une place au mystère.
C'est très bien écrit.
Le libraire, celui qui vous conseille et vous oriente.
J'ai entendu beaucoup de bien de ce livre à la radio. Je voulais le feuilleter avant et demander l'avis d'un libraire.
En entrant dans une librairie, le client recherche aussi un contact, presque charnel, avec le livre.
Le prendre, le caresser, le regarder, et dire "Ça me parle".
La vente des livres sur l'Internet représente 15% du marché, mais fureter dans les rayons reste quelque chose d'irremplaçable.
Etre devant l'ordi ou avoir le choix autour de nous ? On rentre ici.
Sur l'Internet, on va avoir juste le titre et un mini résumé.
Virgin a disparu et la Fnac connaît des difficultés. Le réseau des librairies Chapitre est menacé. Paradoxalement, les librairies indépendantes vont plutôt bien. Il s'en ouvre presque autant qu'il en ferme.
Il y a 2.500 librairies indépendantes en France. Avec l'Allemagne, ces deux pays ont le réseau le plus dense au monde.
Le chiffre d'affaires du marché du livre représente 4 millions d'euros. Un million pour les librairies indépendantes. Celles qui s'en sortent le mieux rivalisent d'imagination: cartes de fidélité ou débats avec les auteurs. Ici, le personnel donne son avis. Chaque livre est étiqueté, conseillé ou déconseillé.
C'est comme un bon boulanger. Ce qui fait la différence, c'est le goût. Le nôtre, c'est les choix.
Faire du magasin un lieu de vie, comme ici à Toulouse. Cette librairie abrite un café.
On peut s'installer dans la cour, dans la salle de débats. On peut lire, boire, discuter.
Le client se sent ici comme chez lui ou comme dans une bibliothèque.
J'aime pouvoir feuilleter des livres sans obligatoirement les acheter.
Pour survivre, les libraires indépendants doivent sans cesse réinventer leur métier, ce qui coûte cher. Pour les aider, le gouvernement et le Centre national du livre viennent de débloquer une aide de 18 millions d'euros.
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