Libération d'otages : avant le retour en France

Pascale Robert : le président de la République nousa appelés. Il nous a dit que le calvaire était terminé.

Julian Bugier : Ils sont attendus demain, vous serez sur place.

Pascale Robert : Pour l'instant, je n'ai pas le détail, mon téléphone sonne tout le temps. J'attends des informations pour aller sur Paris. Daniel, Marc et Thierry, je ne les connais pas. On était ensemble pour traverser toutes les périodes.

Merci d'avoir été avec nous.

Et nous avons ce soir de nouvelles informations sur les conditions et la manière dont s'est organisée leur libération. Y a-t-il eu, oui ou non, versement d'une rançon.

Etienne Leenhardt : Personne n'imagine qu'après plusieurs années de détention, plusieurs échecs dans les négociations, les quatre otages d'Arlit aient été libérés gracieusement, sans contrepartie par leurs ravisseurs. Il est difficile évidemment de savoir lesquelles. Après la guerre au Mali, tous les canaux de négociations avaient été coupés, il a fallu les réinitier. Plusieurs voyages d'émissaires ont eu lieu depuis cet été. Selon nos informations c'est en marge de l'investiture du nouveau président malien, que le président de la République a convenu en tête à tête avec le président du Niger, Mahamadou Issoufou, dans quelles conditions il était possible d'avancer dans la négociation. Et le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian qui a joué un rôle important dans cette affaire s'est rendu par deux fois le 23 septembre et le 13 octobre, dans le plus grand secret à Niamey pour verrouiller l'opération.

Julian Bugier : Quelle incidence a eu l'opération Hydre, actuellement en cours au Mali.

Etienne Leenhardt : Cette opération se déroule en territoire malien. il y a une dizaine de jours, se trouvaient encore beaucoup plus au nord près de la frontière algérienne. Et il a fallu une dizaine de jours pour les acheminerjusqu'à Niamey où ils sont ce soir sains et saufs.

Julian Bugier : Merci Etienne.