Voile aux JO de Paris 2024 : un argent frustrant pour Lauriane Nolot en kitefoil, 52e médaille pour la France

Favorite, la Varoise de 25 ans a été devancée, jeudi, par la Britannique Eleanor Aldridge.
Article rédigé par Othélie Brion
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Lauriane Nolot lors de la medal race en kitefoil, le 8 août 2024, à Marseille. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

C'est une petite déception. Grandissime favorite, double championne du monde de la discipline, Lauriane Nolot a dû se contenter de la médaille d'argent en kitefoil, dans la marina de Marseille, jeudi 8 août 2024. En tête avant la medal race, celle qui avait été élue "marin de l'année 2023" en décembre dernier a vu la Britannique Eleanor Aldridge lui chiper la première place en remportant les deux premières manches de la finale. La Néerlandaise Annelous Lammerts complète le podium.

L'or était pourtant à portée de main pour la Tricolore. Arrivée en finale avec deux victoires au compteur – sur les trois manches nécessaires pour remporter le titre –, la Française n’avait besoin que d’un succès pour être sacrée, contre deux pour sa concurrente britannique et trois pour ses deux autres adversaires.

Une chute qui coûte cher

En remportant la première manche devant la Varoise, Eleanor Aldridge est, cependant, revenue à égalité avec Lauriane Nolot, obligeant les deux adversaires à jouer le sacre sur une deuxième manche. Une ultime course au scénario catastrophe pour la Tricolore. Après un bon départ, une chute – peu avant le passage de la bouée au vent – a brisé les chances de la Tricolore tandis que la Britannique filait tout droit vers le premier titre olympique de l’histoire en kitefoil, nouvelle discipline aux JO.

Paris 2024 - Voile : la chute de Lauriane Nolot

Avec cette médaille d’argent, Lauriane Nolot offre une 52e médaille à la France, la deuxième de la voile après le bronze de Charline Picon et Sarah Steyaert en 49er FX. Un bilan pour l’heure décevant pour la Fédération française de voile qui espérait faire "mieux qu’à Tokyo", où les Bleus avaient obtenu deux médailles d'argent et une de bronze.

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