Quel est votre sentiment après cette 4e place ?R: "Ce n'était pas mon soir. J'avais un plan, un +run+ que je voulais placer et je n'ai pas réussi à le faire, c'est ça le plus frustrant. Si je pose ce +run+ et que quelqu'un me bat alors je dis +OK+ mais là je n'ai pas pu le faire. Le scénario idéal était en fait de placer ce +run+ en première manche, de voir ce qui allait se passer (avec les autres concurrents) et ensuite d'avoir l'occasion dans la seconde manche de tenter des choses jamais faites avant, comme un triple cork. Mais ça ne s'est pas passé comme ça, mes tricks sont restés dans ma poche... (rires). J'aurais pu la jouer un peu plus sûr (en seconde manche) pour viser un score décent mais je voulais gagner. On était venu ici en mission."Quel peut être l'impact de ces JO sur votre carrière et sur votre réputation ?R: "Je ne crois pas que cette soirée va faire ou défaire ma carrière. Je prends ça (sa 4e place) pour ce que c'est et je vais continuer de +rider+. Je sais où il faut que je progresse et où je veux aller. Plus tard, je voudrais bien qu'on se souvienne de moi comme quelqu'un de plus qu'un snowboardeur. C'est une grande partie de moi mais ce n'est pas tout."Êtes vous content pour Iouri Podladtchikov ?R: "Oui, je le suis. Je connais Iouri depuis deux ans maintenant. C'est un super type, il sourit tout le temps, il est toujours content. Il mérite une grande victoire comme celle-là, il pousse fort. C'est bien de voir quelqu'un comme lui qui fait monter le sport d'un cran et invente de nouvelles choses, qui repousse les limites du possible dans le half-pipe. Félicitations, mec !"