Revoir l'arrivée de la courseEt une de plus qui fait 23 ! Grâce à Jonathan Lobert a France a augmenté d'une unité de médailles à Londres. Celle-ci était des plus inespérées. Très loin du classement après les deux premières manches qualificatives, le Nantais est parvenu à arracher la médaille de bronze à la faveur d'une dernière manche spectaculaire. A Weymouth, à 200km au sud de Londres, il a remporté l'ultime régate de l'épreuve sur son petit dériveur en solitaire. C'est la première médaille de la voile française."Ben est le meilleur marin des temps modernes"4e avant le début de l'épreuve, le Français a pu profiter du duel entre les cadors de la discipline pour refaire son retard de 5 points sur le Néerlandais Postma et lui chiper le bronze. Manoeuvrant mieux que ses adversaires, le Français passait en tête de la dernière bouée, il profitait ensuite du vent de force 2-3 et d'une mer parfaitement plate pour franchir la ligne d'arrivée le premier.Pour la victoire, le scénario était quasiment écris d'avance. Une fois de plus, c'est le Britannique Ben Ainslie qui s'est imposé décrochant au passage sa quatrième médaille d'or ! A son palmarès, il compte désormais une breloque en Laser et trois en Finn. Il inscrit un peu plus son nom à la légende de ce sport en rejoignant le Danois Pol Elvstrom, qui avait lui gagné quatre médailles d'or en voile entre 1948 et 1960. Une performance qui force l'admiration du Danois Jonas Hogh-Christensen, médaille d'argent : "Ben est le meilleur marin des temps modernes". Difficile de lui donner tort.