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Vladimir Klitschko rêve de participer aux JO de Rio

En pleine réflexion sur la possibilité d'engager des boxeurs professionnels pour la première fois dans un tournoi olympique, Vladimir Klitschko a assuré que participer aux prochains Jeux Olympiques à Rio (5 au 21 août) serait un bel objectif: "Si c'est autorisé, je serai là. Ce serait incroyable d'être aux JO vingt ans après ma victoire à Atlanta", a déclaré l'Ukrainien à l'agence SID, qui a perdu ses ceintures de champion du monde IBF, WBA, WBO par l'Anglais Tyson Fury en novembre dernier.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Après avoir terrifié les rings professionnels, Vladimir Klitschko aimerait bien redevenir le patron des rings amateurs. Médaillé d'or aux Jeux Olympiques d'Atlanta, le boxeur de 40 ans (il les fêtera vendredi) rêve de se fixer deux objectifs majeurs pour 2016: reconquérir ses ceintures mondiales professionnelles, qu'il a cédées à l'Anglais Tyson Fury en novembre dernier, et participer aux JO de Rio. La revanche chez les pros est déjà actée, même si la date n'est pas encore fixée.

Pour le Brésil, il faudrait que la Fédération internationale de boxe amateur (AIBA) décide d'ouvrir le tournoi olympique aux professionnels. Des réflexions sont menées depuis plusieurs mois, et une décision doit être prise d'ici fin juin. Il y a trois ans, l'AIBA avait adopté une mesure passée inaperçue qui permet en effet aux boxeurs pro ayant moins de quinze matches de pouvoir participer aux JO. Une entorse au précepte idéologique passée à l'époque comme une lettre à la poste. Et pour la première fois, lors du tournoi de Rio, les boxeurs ne seront plus équipés de casques, rapprochant du même coup leur pratique de celle des professionnels.

Pros avec amateurs, cela divise

"Je trouve qu'il serait juste que les boxeurs professionnels puissent participer aux jeux Olympiques de Rio , même si rien n'est encore fait à ce stade", a indiqué l'Ukrainien à l'agence allemande SID. "Je suis convaincu que beaucoup de combattants pro auraient des difficultés face au style des amateurs. Si c'est autorisé, je serai là. Ce serait incroyable d'être aux JO vingt ans après ma victoire à Atlanta".

Reste que cette possibilité donnée aux professionnels de disputer les JO face à des amateurs divise. "Entre amateur et professionnel, il s'agit de deux mondes différents. C'est une absurdité sans nom. Comme de faire un match de foot avec des rugbymen", estime Fabrice Tiozzo, plusieurs fois champion du monde mi-lourds et lourds-légers. Des 3 rounds de trois minutes aux 12 rounds, il y a un monde. "Il faudrait être méfiant car les amateurs ont tendance à démarrer leurs combats plus rapidement que les pros et ont un grand débit de coups", estime Yvan Mendy, champion WBC international des légers, vainqueur en décembre dernier de Luke Campbell, champion olympique des -56kg à Londres en 2012.

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