En quart de finale, dimanche, la tâche sera plus rude pour le Français qui sera opposé à l'Allemand Robert Förstemann, surpris en huitième de finale par un jeune et spectaculaire coureur de Trinidad (Philip) mais qualifié aisément en repêchage.Le huitième de finale de Grégory BaugéAu-delà de l'entrée en matière des seigneurs de l'anneaux, les premières courses ont lancé le duel entre Grégory Baugé et Jason Kenny. Baugé, champion du monde en titre, s'est déclaré "content" de son temps, le deuxième du tournoi à 23 centièmes de secondes de la performance exceptionnelle (9 sec 713) de son adversaire sur la piste du vélodrome olympique. Soit mieux que le temps réalisé à Pékin par son compatriote Chris Hoy, qui allait ensuite survoler le tournoi. "En match, c'est différent", a coutume de rappeler Daniel Morelon, le dernier champion olympique français de vitesse (1972), à qui Baugé espère succéder. "Maintenant, c'est du un contre un", a rappelé Baugé, invaincu en Championnats du monde depuis 2009."Calme comme un tigre"A propos du temps de Kenny, qui s'inscrit dans un contexte de très hautes performances pour les coureurs britanniques, Baugé s'est borné a réagir: "C'est un très très bon temps. Moi, je suis dans ma course, j'analyserai plus tard. On verra à la fin. Même si le 200 m compte énormément, ce ne sont pas les chronos qui parlent. J'ai fait le deuxième temps, je suis content." "J'ai déjà été champion du monde sans faire le meilleur temps sur un 200 m", a-t-il ajouté. Il n'y a pas de grosse différence. Je sais qu'il (Kenny) est prêt. J'espère qu'on s'affrontera en finale". "Ce sont des matches de boxe", a souligné le champion français qui a conclu: "Je suis calme... comme un tigre." Vivement la finale!L'interview de Grégory Baugé