Une reconversion qui pose problème
Des sites fantômesQuel avenir pour les complexes olympiques ? Ces mêmes infrastructures, qui ont parfois coûté des millions, voire des milliards d'euros, dépérissent au fil du années. C'est le cas de Pékin, ville-hôte des J.O d'été 2008.Aujourd'hui, le Centre national de natation et le stade national de Pékin sont davantage des pièges à touristes que des lieux dédiés aux sportifs. Si le "Nid d'Oiseau" -théâtre des cérémonies d'ouverture et de clôture- abrite de temps à autre une rencontre de football ou un meeting d'athlétisme, il est loin de fonctionner à plein régime. Les autorités pékinoises ont alors imaginé divers scénarios en le transposant, tour à tour, en terrain de rodéo, en parc à thèmes hivernal ou encore en salle de concert.Londres ne devrait rencontrer de telles difficultés à trouver des acquéreurs, l'Olympic Stadium faisant -d'ores et déjà- l'objet de nombreuses convoitises. West Ham avait remporté, dans un premier temps, l'appel d'offres émis par le comité en charge de la reconversion des sites olympiques. Mais suite plusieurs réclamations, l'Olympic Park Legacy Company (OPLC) avait décidé de reprendre le processus depuis le départ en proposant, non plus une cession définitive mais un bail de 99 ans. Autre condition pour la reprise du stade : maintenir la piste d'athlétisme, en raison des Mondiaux 2017 qui se dérouleront dans la capitale britannique. Quoiqu'il en soit, un choix sera fait avant les J.O afin d'éviter de se retrouver avec cette installation sur les bras.Un puits sans fondCar les infrastructures olympiques peuvent aggraver les finances publiques d'un pays. La Grèce en est le parfait exemple. Fortement touchée par la crise économique, Athènes a décidé de lancer -le 2 mars dernier- un appel d'offres pour la vente de ses complexes olympiques. Objectif : inscrire la cession du site principal (620 hectares) dans la politique de privatisations du gouvernement.Ces constructions n'ont pourtant jamais été réellement exploitées depuis 2004 et ont précipitées la Grèce au fond du gouffre. En 2010, l'économiste Victor Matheson estimait que "les Jeux de 2004 avaient fait exploser la banque". Ajoutant que "le déficit public, qui était à la baisse depuis 1999, avait brusquement remonté en 2004, atteignant 7,5% du PIB"... Des chiffres qui poussent aujourd'hui Athènes à vendre ses installations à tout prix.
Des sites fantômes
Quel avenir pour les complexes olympiques ? Ces mêmes infrastructures, qui ont parfois coûté des millions, voire des milliards d'euros, dépérissent au fil du années. C'est le cas de Pékin, ville-hôte des J.O d'été 2008.
Aujourd'hui, le Centre national de natation et le stade national de Pékin sont davantage des pièges à touristes que des lieux dédiés aux sportifs. Si le "Nid d'Oiseau" -théâtre des cérémonies d'ouverture et de clôture- abrite de temps à autre une rencontre de football ou un meeting d'athlétisme, il est loin de fonctionner à plein régime. Les autorités pékinoises ont alors imaginé divers scénarios en le transposant, tour à tour, en terrain de rodéo, en parc à thèmes hivernal ou encore en salle de concert.
Londres ne devrait rencontrer de telles difficultés à trouver des acquéreurs, l'Olympic Stadium faisant -d'ores et déjà- l'objet de nombreuses convoitises. West Ham avait remporté, dans un premier temps, l'appel d'offres émis par le comité en charge de la reconversion des sites olympiques. Mais suite plusieurs réclamations, l'Olympic Park Legacy Company (OPLC) avait décidé de reprendre le processus depuis le départ en proposant, non plus une cession définitive mais un bail de 99 ans. Autre condition pour la reprise du stade : maintenir la piste d'athlétisme, en raison des Mondiaux 2017 qui se dérouleront dans la capitale britannique. Quoiqu'il en soit, un choix sera fait avant les J.O afin d'éviter de se retrouver avec cette installation sur les bras.
Un puits sans fond
Car les infrastructures olympiques peuvent aggraver les finances publiques d'un pays. La Grèce en est le parfait exemple. Fortement touchée par la crise économique, Athènes a décidé de lancer -le 2 mars dernier- un appel d'offres pour la vente de ses complexes olympiques. Objectif : inscrire la cession du site principal (620 hectares) dans la politique de privatisations du gouvernement.
Ces constructions n'ont pourtant jamais été réellement exploitées depuis 2004 et ont précipitées la Grèce au fond du gouffre. En 2010, l'économiste Victor Matheson estimait que "les Jeux de 2004 avaient fait exploser la banque". Ajoutant que "le déficit public, qui était à la baisse depuis 1999, avait brusquement remonté en 2004, atteignant 7,5% du PIB"... Des chiffres qui poussent aujourd'hui Athènes à vendre ses installations à tout prix.
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