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Tsonga, la culture du pied vert

S’il n’a jamais été sacré dans un tournoi sur gazon, Jo-Wilfried Tsonga a les armes pour y prospérer. Sa volonté depuis 2 ans de placer son jeu résolument vers l’offensive ne fait qu’augmenter ses chances de briller dans ce tournoi olympique, qui débute aujourd’hui sur les courts de Wimbledon.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Son éclosion, aux yeux des spécialistes, a pris source sur la gazon londonien. Pas celui de Wimbledon, mais celui du Queen’s, en 2007. Sorti des qualifications alors que classé au-delà de la 100e place mondiale, il s’était offert la tête de Lleyton Hewitt (16e mondial) avant de trébucher sur le Croate Cilic. C’est sur ce terrain vert qu’il est devenu le 1er à remonter 2 sets de retard face à Roger Federer pour réalise un match d’anthologie en 2011. Depuis, il en a parcouru du chemin. Désormais membre à part entière du Top 10, il attend la consécration en Grand Chelem qui manque à son palmarès. Une médaille olympique ne serait pas pour lui déplaire. D’autant que l’homme voue un attachement énorme au fait de jouer pour son pays, en Coupe Davis ou aux JO.

Si la concurrence est rude, le Manceau a des arguments. D’abord, un palmarès, qui commence à ressembler à une belle carte de visite. Une finale au Queen’s (2011), deux demi-finales (2011 et 2012) et un quart de finale (2010) à Wimbledon, l’homme se rate rarement sur cette surface. Convaincu que son salut passera pas un jeu plus offensif en raccourcissant les échanges, « Jo » a progressé et s’est placé dans la filière qui couronne traditionnellement les joueurs sur gazon. Profitant de son service très performant et de son coup droit foudroyant, il fond sur le filet. N’étant ni manchot ni petit (1.88m d’envergure), il se place comme l’un des favoris pour un podium.

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