Cet article date de plus de huit ans.

Quatre nageurs américains tombent dans un traquenard

La nuit de fête s'est mal terminée pour quatre nageurs américains, dont le multiple médaillé olympique Ryan Lochte. Alors qu'ils étaient à bord d'un taxi, ils ont été braqués dimanche à l'aube par des faux policiers, a indiqué Patrick Sandusky, porte-parole du Comité olympique des Etats-Unis (USOC).
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Quatre membres de l'équipe américaine olympique de natation, (Gunnar Bentz, Jack Conger, Jimmy Feigen et Ryan Lochte) ont confirmé avoir été victimes de cette agression après une nuit de fête au Club France, où les athlètes français vont célébrer leur médailles avec le public, dans la zone sud huppée de Rio. "Ils ont quitté le Club France dimanche à l'aube à bord d'un taxi en direction du Village olympique. Ils ont été stoppés par des individus armés se faisant passer pour des officiers de police qui leur ont demandé de leur remettre de l'argent et d'autres effets personnels", a déclaré le porte-parole américain cité dans un bref communiqué. "Les quatre athlètes sont sains et saufs et collaborent avec les autorités" brésiliennes, a-t-il précisé.

Imbroglio autour de l'agression

Ryan Lochte, 32 ans, est le plus connu des quatre. Il a été six fois champion olympique dans sa carrière. Il a remporté sa dernière médaille d'or cette semaine à Rio sur le relais 4x200 m nage libre. Interrogée par l'AFP, la police de Rio avait indiqué plus tôt ne pas avoir été informée de cette agression évoquée par certains médias anglo-saxons. Elle a précisé avoir "consulté le consulat américain à Rio qui lui a répondu qu'il n'avait pas non plus été informé", et ajouté que le Comité international olympique (CIO) avait démenti dans un premier temps l'information après avoir consulté l'équipe américaine.

Après cette confusion, la police civile a souligné "l'importance de dénoncer immédiatement tout crime dans n'importe quel commissariat".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.