Nous sommes pour un programme antidopage, mais un programme juste, équilibré, et accepté par les athlètes", a déclaré Ian Smith, de la Fédération internationale des associations de cricket. Pour lui, le discours de l'AMA rappelle McCarthy et sa chasse aux sorcières communistes dans les années 50 aux Etats-Unis: "Chaque athlète est vu comme un tricheur". "Il est temps de grandir, et reconnaître que les athlètes ont une voix, et que nous sommes cette voix", a estimé Ian Smith.Ces associations font valoir que bien que ce soient les sportifs qui remplissent les stades, les décisions de l'Agence mondiale qui ont un impact direct sur leur activité sont validées seulement par des représentants des gouvernements et de fédérations internationales. "Nos adhérents ont du mal à comprendre qu'on peut faire une loi ou modifier des réglements sans les avoir concertés simplement, or on pense être les personnes les mieux placées pour représenter leurs voix", a pointé Jeff Reymond, du syndicat des joueurs de basket-ball français.Yves Kummer, de l'Association européenne des athlètes d'élite, estime que "la législation du code mondial antidopage est tellement incroyablement complexe qu'un sportif a besoin de juristes, de professeurs, etc pour comprendre ce qu'il y a dedans".