L'espoir renaît pour Dorin-Habert
"La priorité pour moi n'est pas de courir car j'ai beaucoup à perdre si je me refaisais mal, mais il faudrait peut-être que je fasse une course pour ne pas reprendre en mars en passant par la Coupe d'Europe", a expliqué Dorin-Habert depuis Anthloz, dernière étape de Coupe du monde avant Sotchi, où elle se trouve depuis une semaine en compagnie de Martin Fourcade. Victime d'une entorse à la cheville, doublée d'une rupture ligamentaire, à la suite d'une chute lors d'un footing matinal à Ostersund le 27 novembre, la native de Lyon espère retrouver la compétition en Italie. "Je reviens vraiment de loin. C'est une grosse blessure." Pour se remettre en selle, elle aimerait "participer au relais dimanche, juste pour remettre un dossard, même si sur les skis je suis encore une mémé" précisant qu'une "décision sera prise mercredi pour le sprint (jeudi) et vendredi pour le relais".
Sotchi en ligne de mire
Médaillée d'argent sur le relais et de bronze sur le sprint à l'occasion des Jeux de Vancouver, la biathlète de 27 ans s'en remet à "l'avis des copines et des coaches car je ne suis pas au niveau, mais j'accepterai la décision quelle qu'elle soit." Sur les pistes transalpines, la détentrice de cinq podiums mondiaux, tous en relais, se félicite déjà de "réintégrer l'équipe et baigner dans la compétition." Même s'il faut suivre les épreuves en spectateur, Marie Dorin-Habert entame une "mission Sotchi" à l'issue incertaine. "Pour les Jeux, on ne pourra dire qu'au dernier moment, a indiqué celle qui a terminé 4e de la dernière Coupe du monde de biathlon. Tant qu'il y a de l'évolution, même infime parfois, il y a de l'espoir." Le chemin vers la Russie est semé d'embûches. La Dauphinoise a moins d'un mois pour revenir au top.
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