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L'AMA prendra une décision sur l'agence antidopage russe le 22 janvier

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé samedi qu'elle prendrait le 22 janvier une décision concernant l'agence russe (Rusada), actuellement l'objet d'une visite d'inspection à Moscou. "Les membres du Comité exécutif ont demandé ce délai pour passer correctement en revue la recommandation de son Comité de la conformité (CRC) (qui lui sera remise au plus tard le 17 janvier) et pour consulter ses membres", a indiqué l'AMA dans un message publié sur Twitter.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (FABRICE COFFRINI / AFP)

Le poker-menteur prendra-t-il fin le 22 janvier prochain ? Depuis des mois, l'Agence mondiale antidopage met la pression sur la Russie pour obtenir les éléments réclamés pour lever la suspension de l'agence russe antidopage. Le temps passe, la limite fixée a été dépassée, tout cela sur fond de possibles pressions sur les membres des commissions chargées de décider de la levée des sanctions à l'encontre des Russes. Bref, le feuilleton se poursuit. Jusqu'à quand ?

Des experts de l'AMA ont entamé jeudi à Moscou un travail visant à récupérer des données de l'ancien laboratoire de Moscou impliqué dans un scandale de dopage institutionnel, malgré l'expiration du délai imposé pour éviter de nouvelles sanctions. La récupération de ces données, enregistrés durant la période où la Russie est accusée de dopage institutionnel (2011-2015), a été au coeur du bras de fer entre l'AMA et Moscou.

L'agence basée à Montréal en avait fait une condition stricte pour lever la suspension de l'agence nationale antidopage russe, la Rusada, décidée en novembre 2015. Puis, dans une volte-face qui lui a valu un déluge de critiques, l'AMA avait accepté le 20 septembre de lever cette suspension, à condition d'avoir accès aux données avant le 31 décembre. A la mi-décembre, une première mission de l'AMA au laboratoire s'était conclue par un échec. Le succès de la seconde mission pourrait aplanir les tensions, malgré les dix jours de retard.

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