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Krumbholz: la pression est "énorme"

Olivier Krumbholz, l'entraîneur de l'équipe de France dames qui essaiera d'obtenir sa qualification pour les JO de Londres de vendredi à dimanche à Lyon, avoue que la pression est "énorme" mais garde "confiance" dans une équipe qui a déjà démontré son savoir-faire.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Dans quel état d'esprit votre équipe aborde-t-elle ce rendez-vous?
"Avec beaucoup d'envie, d'agressivité, mais aussi de prudence par  rapport à la valeur des adversaires. On sait que ça va être un moment tendu,  difficile. Maintenant, on est prêt à relever le défi et s'arcbouter sur nos  points forts pour passer ce week-end et aller aux Jeux. C'est le TQO le plus  relevé et de loin. Je pense que personne ne le conteste. C'est le plus dur.  Mais il est dur aussi parce qu'il y a la France dedans. On est vice-champion du  monde, il faut le rappeler. Et on l'a été dans des conditions difficiles. Donc  il faut qu'on affirme notre compétence, notre forme physique et notre  combativité. Mais ne nous leurrons pas, toutes les équipes vont combattre ce  week-end."
   
La pression est forte...
"Enorme. Bien sûr qu'il y a de la pression. On joue presque quatre ans de  travail sur un week-end. Dans des conditions qui sont très difficiles: un  niveau de tournoi très relevé, il n'y a pas de pause entre les trois matches,  ça va aller très vite. C'est sûr qu'il y a de la pression, mais pour les quatre  équipes. Il n'y a pas que nous qui prenons la pression. Maintenant, il y a  tellement d'envie d'aller aux Jeux que cette pression va nous pousser à nous  transcender, à nous battre et surtout à affirmer nos compétences comme on le  fait depuis maintenant trois ans."
   
 Vous n'avez pas eu beaucoup de temps pour préparer ce TQO. Cela vous  inquiète-t-il?
 "On s'inquiète un petit peu. Mais on sait que quand on est au top, on  sait faire et on est une bonne équipe. On a un déficit de travail par rapport à  ces adversaires, qui travaillent presque toutes dans le même club. Mais dans  les autres compétitions, on a démontré qu'on était costaud. Donc il faut  s'appuyer sur nos points forts. Comme on n'a pas beaucoup travaillé sur le  terrain, il va falloir se retrouver au travers du travail vidéo, qu'on mène  depuis maintenant huit jours. C'est vrai qu'on ne peut pas beaucoup  s'entraîner, parce que les organismes sont un peu en bout de course. Mais ce  n'est pas parce qu'on ne s'est pas beaucoup entraîné depuis six mois qu'on a  perdu tout ce qu'on sait faire. Donc je garde confiance dans ce groupe, qui a  vraiment envie de faire quelque chose de grand pour aller aux JO."

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